Elle sert alors de transport à la bactérie. Lorsque qu’elle changera de proie, par exemple : d’un campagnol à un blaireau, elle passera d’un hôte à un autre réservoir secondaire, sa morsure pourra infecter l’individu qui développera ou non la maladie selon son état immunitaire et ainsi de suite sera porteur, se fera mordre par une tique qui se contaminera etc.

L’être humain peut figurer parmi la liste des réservoirs secondaires mais c’est surtout sa sensibilité à la maladie qui interroge. En effet plus de 30 000 cas humains sont recensés chaque année en France, la maladie se traite mais peut laisser des séquelles graves voire être fatale dans de rares cas non ou mal soignés. En quoi le Renard et au même titre, la fouine, et autres mangeurs de rongeurs peuvent nous aider dans la lutte de la Borréliose de Lyme ?

Le régime alimentaire du Renard roux est composé d’environ 75 à 85% de petits rongeurs (campagnols), il joue un rôle de régulation sur ces petits mammifères. En les consommant, il diminue leur effectif, réduit leur possibilité de reproduction et restreint ainsi le capital d’hôtes primaires pour la tique.

Selon une étude récente^[1], la présence du Goupil exerce une importante pression d’intimidation sur les rongeurs qui adaptent un mode vie plus discret. L’acarien parasite se tourne, de ce fait, vers d’autres espèces plus accessibles et non-porteuses de la bactérie. Plus le renard est présent dans une zone géographique, plus le cycle de contamination est freiné, le taux de tiques serait diviser par 20.